03- Quatrième de couverture de "Damnée empreinte"
35- Sketch. Chères vacances.

03 - Quatrième de couverture de "Damnée empreinte"
Qui de vous n'a pas eu envie de changer de vie ? C'est ce qui est arrivé à David. Du jour au lendemain, il a pris conscience que sa vie en ville était stérile, inconsistante, pauvre, triste. Il a décidé de revenir à la source, dans sa commune ou tout le monde se connaît, se parle, communique. Dès lors, il entreprend de s'impliquer dans la vie du village avec le soutien des habitants. Là, il est bien. Il a trouvé ses marques. Il revit. Hélas, il reçoit des lettres anonymes. C'est le début d'un cauchemar. Le corbeau sévit de plus en plus souvent, de plus en plus violemment. L'angoisse s'instaure. La disparition d'une fillette inquiétera tout le monde. La suspicion s'installe.
La méfiance est partout. La peur règne. C'est le début d'un long calvaire, chacun cherchant à débusquer l'auteur de ces actes malveillants. Combien de temps devra-t-il attendre avant de démasquer le coupable ?
L’auteure est née en 1947. Dès son plus jeune âge, elle participe à son premier concours de poésie. Il sera suivi de bien d’autres dans des domaines très variés, nouvelles, pièce de théâtre (Bel Antoine). Elle écrira également deux romans, « Myosotis » aux éditions de la rose de verre, un roman humoristique, ainsi que « Les Alizés » un recueil de nouvelles, aux éditions Edilivre. Sa carrière de 35 ans en qualité d’A.T.S.E.M, en maternelle, l’a conduite à écrire des contes, Hardis les petits, Bon voyage Vénus, l’énigmatique Renaud, (sur l’origine de la vigne et du vin). Elle a également écrit un One Woman show. Aujourd’hui, elle vous propose « Damnée empreinte » un roman particulièrement angoissant, une énigme, avec laquelle vous allez devoir composer pendant cette lecture.
Je me souviens pourtant de ce jour lamentable Quand à moitié chemin, on pensa à la table. Une autre fois, aussi, où pendant tout un mois, Il a fallu manger en se passant de plat. Tout ceci pour vous dire que le départ déjà Est vraiment un exploit, on démarre dans la joie. Après avoir roulé, fait plein de kilomètres, On arrive au camping pour s’installer en maîtres. Nos vingt mètres carrés, alloués pour l’été Seront utilisés, j’dirais même comblés. Et, commence pour nous un mois d’indépendance, Parmi les estivants, collègues de vacances. Le premier jour, bien sûr, tout ce passe très bien, On s’enchante de tout, on salue les voisins. Le lendemain, déjà, commencent les surprises, A six heures moins le quart, on a droit au caprice. C’est un gamin nerveux, qui a soif, qui a faim, Et qui n’attendra pas neuf heures du matin. On se réveille aigri et on fait grise mine, La grâce matinée sera partie remise. Heureusement pour nous, on garde le moral, On est compréhensif, y a rien de plus normal. Après le p’tit café, la douche matinale, L’idée d’une balade n’est pas originale. Au bout de vingt minutes, on ne peut plus rouler. Y a des embouteillages, et nous, on est coincé. Une chance pourtant s’offre à nous vers midi. Un joli coin de pré, tout vert et tout fleuri. Nous nous y installons, heureux de cette aubaine, Déballant nos trésors dans notre coin champêtre. Mais, c’était sans compter sur la gent laborieuse, Nous avons découvert des abeilles furieuses, Ainsi qu’un peloton, une armée de fourmi Qui viennent assiéger notre charcuterie. Elles piquent nos jambes, on en trouve partout, Sur nos mains, sur nos bras et même dans le cou. Cette animalerie nous invite à partir, Et, très obéissants, on s’empresse d’obéir. Nous reprenons le train, le train de véhicules, Pour revenir camper, on se sent ri-di-cu-le. On rêve d’une douche, le soir, en arrivant, Qui nous délasserait, qu’on prendrait en chantant. Mais vingt personnes au moins attendent avant nous, Va falloir patienter ou prendre rendez-vous. Que les places sont chères ! Et chères nos vacances, Que l’on attend pourtant avec tant d’impatience !
036-Bonne rentrée à tous.
Ma plume.
Ma plume virevolte, elle danse dans les airs,
Elle dessine des lettres, c’est tout ce qu’elle sait faire.
Elle crée parfois des mots, pour finir par des phrases,
Aussi douces et légères que sa robe de gaze.
Cette danseuse sait, nous charmer de son corps,
Attirer nos regards, dévoiler ses trésors.
Lisez entre les lignes, ces histoires inouïes,
Qui murissent le jour mais ce créent dans la nuit.
S. Cassagne.
A Estelle,
Comme un petit poussin s’extrait de sa coquille,
Le moment est venu, tu as poussé ton cri,
Ce fut soulagement pour tes parents fébriles,
Eclatant de bonheur de te voir si jolie.
Ils ont, un premier temps inspecté ton visage,
Ces joues de porcelaine et ces yeux de saphir,
Découvert que tu étais pareille à leur image,
Parfaite en tout point pour leur plus grand plaisir.
Il est vrai qu’ils avaient pour toi quelque inquiétude,
Depuis des mois déjà, tu te manifestais,
Voulant inconsciemment rompre ta solitude
Avant même déjà d’y être préparée.
Pour eux, c’était le doute, l’angoisse permanente.
Préparant ta venue, ils y croyaient si fort.
Tu as dû patienter et être indulgente
Avant que de pouvoir te lier à leur sort.
Déjà, petite fille, tu tiens beaucoup de place
Dans le cœur de tous ceux qui t’ont tant attendue,
Tes parents sont très fiers et ils vont faire face
Pour t’élever très haut : tu es la bienvenue.
Cédric, ce chérubin, très jeune lui aussi
Te donnera la main et guidera tes pas.
Vous serez je l’espère tous deux toujours amis
Et fraternellement marcherez toujours droit.
Tes yeux sont le reflet de l’onde qui sommeille,
On y voit de l’espoir, de la félicité,
Que tu as apporté, toi, la petite abeille,
Pour combler de bonheur tes parents au foyer.
S. Cassagne
Notre petite pose récréative

