37- Sketch- Souris.
35- Sketch. Chères vacances.
Extrait du sketch : Souris.
- …. Oui, c’est un appareil japonais : quoi que…Je me méfie….Quand on achète en France, c’est pas comme si on l’avait ramené de Tokyo.
- Bien sûr on n’a pas eu l’occasion d’y aller, mais c’est une façon de parler. Je crois pas par exemple que le couscous d’Hamed, au coin de la rue vienne d’Alger, ce qui me fait dire que cet appareil japonais est peut-être fabriqué « In France ».
- Mais non, il ne marche pas comme les autres, c’est un numérique. Non, pas comme tous les appareils photo. Avec celui-là on a des photos instantanément.
-Avec quoi je l’ai acheté ? Mais avec mon argent pardi !!! Depuis deux ans j’économise toutes les semaines pour me l’acheter
- Exact. Je ne gagne pas d’argent ; mais je suis chargée de le dépenser non ? Qui est-ce qui fait les chèques pour l’essence pour que MONSIEUR aille travailler en voiture ? Avoue que ça t’économise quelques semelles et ampoules ; sans compter les trous aux chaussettes pour les cent vingt kilomètres que tu as à faire tous les jours. Tu vois que ça sert de savoir écrire, tu peux me dire merci, elle vaut cher ma signature. Alors, de temps en temps, je m’offre un petit cadeau.
- Tu vois, c’est le dernier modèle, le plus perfectionné. Avec celui-là, on fait des photos aussi bien que les pros. Rien à régler, ni au chaud, ni au froid, à l’ombre, au soleil, dedans, dehors….
- Oui. Le jour et la nuit aussi. Moque-toi bien de moi. Combien t’en a pris toi des photos dans ta vie ?
- Eh bien d’accord, tu laisses ça aux professionnels. Tu leur laisses aussi de gros billets contre des petites photos. Mais à partir de maintenant, les professionnels, ils peuvent fermer boutique. D’ailleurs, le pro de la photo m’a dit qu’il était prêt à l’emploi. Y a donc plus qu’à appuyer sur le bouton et hop on voit la photo immédiatement.
- Ah, ah ! J’en devine une super. En légende, je mettrai « Mon petit mari aux fourneaux ». Allez, regarde-moi, souris. Lève un peu la queue….De la poêle, Ca y est. Dis donc, ce que c’est chouette, quand même, le progrès.
- Attention !!! Oh là, là, là, là. Ca sent les oignons brûlés. Mais tu as oublié de mettre de l’huile, c’est pour ça que ça attache. Tiens ça, laisse-moi faire. C’est trop tard, ils sont carbonisés.
- Tu as faim… Tu as faim. Mais t’inquiète pas, en cinq minutes le repas peut être prêt. Un sachet de soupe déshydratée que je réhydrate vite fait et une tranche de jambon d’York…
- Tu en as mangé hier soir, et alors ? De toute façon, ton estomac ne pourra bientôt plus supporter que les pots pour bébés. Depuis que je te connais, tu te choutes au bicarbonate de soude pour éviter les aigreurs d’estomac et, malgré ça, tu passes cinq nuits par semaine la tête dans une cuvette. Je sais pas si tu devrais pas aller voir un docteur. Depuis tout ce temps, la médecine a dû faire des progrès.
- Et je sais pas moi…. une série de piqûres par exemple.
- De toute façon, moins tu mangeras, mieux tu te porteras.
- Avec tout ça, j’ai pas encore vu ma photo. Ooooh !!! Mais c’est un Picasso ! Dis donc, ça ressemble un peu à un volcan en éruption. Bon, fiasco. Je l’annule. Voyons pour la seconde. Tiens, le chien qui dort, là. Voilà.
- Comment ça, j’aurais dû me mettre encore plus loin ? Et les réglages automatiques, ils servent à quoi alors ?
- T’inquiète donc pas. Ça sera tellement réussi qu’on en fera un poster du Médor à sa mémère et on le mettra dans l’entrée. Voilà, comme ça, quand il sera mort, « et le plus tôt sera le mieux, » il sera quand même avec nous et on aura plus besoin de lui préparer sa gamelle. Sans compter que depuis quelques temps, il pue. Et oui, il pue et il se traîne cette loque. Je vais te l’amener chez le véto pour une euthanasie bien propre, ça va pas tarder.
- Alors, ma photo ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que j’ai encore fait ? Cette fois c’est tout noir. Et qu’est-ce que c’est que ces ombres chinoises ? C’est Amstrong qui a dû faire ces photos car je reconnais là un site lunaire comme j’en ai aperçu dans un magazine scientifique l’autre jour chez mon psychiatre. J’ai bien cherché des B.D. ou des romans photos mais y en avait pas. Alors, j’étais bien obligée de regarder ça pour tuer le temps.
- Mais qu’est-ce qui m’a chanté ce vendeur à la manque qu’on pouvait pas en rater une. De deux choses l’une : ou il est menteur ou je suis idiote au point de ne pas savoir appuyer sur un bouton. Bon, calme, relax, une…deux…une…deux… Affrontons le troisième essaie, comme au rugby….

The body content of your post goes here. To edit this text, click on it and delete this default text and start typing your own or paste your own from a different source.
Je me souviens pourtant de ce jour lamentable Quand à moitié chemin, on pensa à la table. Une autre fois, aussi, où pendant tout un mois, Il a fallu manger en se passant de plat. Tout ceci pour vous dire que le départ déjà Est vraiment un exploit, on démarre dans la joie. Après avoir roulé, fait plein de kilomètres, On arrive au camping pour s’installer en maîtres. Nos vingt mètres carrés, alloués pour l’été Seront utilisés, j’dirais même comblés. Et, commence pour nous un mois d’indépendance, Parmi les estivants, collègues de vacances. Le premier jour, bien sûr, tout ce passe très bien, On s’enchante de tout, on salue les voisins. Le lendemain, déjà, commencent les surprises, A six heures moins le quart, on a droit au caprice. C’est un gamin nerveux, qui a soif, qui a faim, Et qui n’attendra pas neuf heures du matin. On se réveille aigri et on fait grise mine, La grâce matinée sera partie remise. Heureusement pour nous, on garde le moral, On est compréhensif, y a rien de plus normal. Après le p’tit café, la douche matinale, L’idée d’une balade n’est pas originale. Au bout de vingt minutes, on ne peut plus rouler. Y a des embouteillages, et nous, on est coincé. Une chance pourtant s’offre à nous vers midi. Un joli coin de pré, tout vert et tout fleuri. Nous nous y installons, heureux de cette aubaine, Déballant nos trésors dans notre coin champêtre. Mais, c’était sans compter sur la gent laborieuse, Nous avons découvert des abeilles furieuses, Ainsi qu’un peloton, une armée de fourmi Qui viennent assiéger notre charcuterie. Elles piquent nos jambes, on en trouve partout, Sur nos mains, sur nos bras et même dans le cou. Cette animalerie nous invite à partir, Et, très obéissants, on s’empresse d’obéir. Nous reprenons le train, le train de véhicules, Pour revenir camper, on se sent ri-di-cu-le. On rêve d’une douche, le soir, en arrivant, Qui nous délasserait, qu’on prendrait en chantant. Mais vingt personnes au moins attendent avant nous, Va falloir patienter ou prendre rendez-vous. Que les places sont chères ! Et chères nos vacances, Que l’on attend pourtant avec tant d’impatience !
036-Bonne rentrée à tous.
Ma plume.
Ma plume virevolte, elle danse dans les airs,
Elle dessine des lettres, c’est tout ce qu’elle sait faire.
Elle crée parfois des mots, pour finir par des phrases,
Aussi douces et légères que sa robe de gaze.
Cette danseuse sait, nous charmer de son corps,
Attirer nos regards, dévoiler ses trésors.
Lisez entre les lignes, ces histoires inouïes,
Qui murissent le jour mais ce créent dans la nuit.
S. Cassagne.
A Estelle,
Comme un petit poussin s’extrait de sa coquille,
Le moment est venu, tu as poussé ton cri,
Ce fut soulagement pour tes parents fébriles,
Eclatant de bonheur de te voir si jolie.
Ils ont, un premier temps inspecté ton visage,
Ces joues de porcelaine et ces yeux de saphir,
Découvert que tu étais pareille à leur image,
Parfaite en tout point pour leur plus grand plaisir.
Il est vrai qu’ils avaient pour toi quelque inquiétude,
Depuis des mois déjà, tu te manifestais,
Voulant inconsciemment rompre ta solitude
Avant même déjà d’y être préparée.
Pour eux, c’était le doute, l’angoisse permanente.
Préparant ta venue, ils y croyaient si fort.
Tu as dû patienter et être indulgente
Avant que de pouvoir te lier à leur sort.
Déjà, petite fille, tu tiens beaucoup de place
Dans le cœur de tous ceux qui t’ont tant attendue,
Tes parents sont très fiers et ils vont faire face
Pour t’élever très haut : tu es la bienvenue.
Cédric, ce chérubin, très jeune lui aussi
Te donnera la main et guidera tes pas.
Vous serez je l’espère tous deux toujours amis
Et fraternellement marcherez toujours droit.
Tes yeux sont le reflet de l’onde qui sommeille,
On y voit de l’espoir, de la félicité,
Que tu as apporté, toi, la petite abeille,
Pour combler de bonheur tes parents au foyer.
S. Cassagne
Notre petite pose récréative

